Le Grand Prix du Mexique 2025 n’a pas seulement offert un spectacle haletant sur la piste, il a également été marqué par une nouvelle tension entre Charles Leclerc et Max Verstappen. Le pilote monégasque de Ferrari, en lutte constante avec le Néerlandais pour les premières places du championnat du monde, n’a pas caché son agacement à la radio après un incident survenu sous régime de double drapeau jaune.
Alors que la course battait son plein sur le circuit Hermanos Rodríguez de Mexico City, Leclerc s’est plaint du comportement du quadruple champion du monde de Red Bull Racing, estimant que son rival n’avait pas suffisamment ralenti dans une zone neutralisée. Furieux, il a immédiatement contacté son ingénieur de course pour signaler la situation. « C’est une pénalité, c’est certain. Max en fait trop. Il faut le signaler », a lancé Leclerc d’un ton ferme à la radio, ses mots retransmis en direct à la télévision mondiale.
L’incident s’est produit aux alentours du 28e tour, après la sortie de piste de Lando Norris provoquant une brève neutralisation. Les commissaires ont brandi les doubles drapeaux jaunes, signifiant que les pilotes devaient réduire considérablement leur vitesse et se tenir prêts à s’arrêter si nécessaire. Mais selon Charles Leclerc, Verstappen n’aurait pas suffisamment levé le pied dans la zone concernée. Le Monégasque, qui suivait la Red Bull de près, a observé que le Néerlandais conservait un rythme élevé alors que le reste du peloton ralentissait.
À ce moment-là, la tension dans le cockpit de la Ferrari était palpable. Leclerc, concentré sur sa propre course, n’a pas hésité à dénoncer ce qu’il considérait comme une infraction claire au règlement. Le message radio a immédiatement suscité la curiosité des commentateurs et des fans, qui ont vu dans cet échange un nouvel épisode du duel acharné entre les deux hommes. Ferrari a rapidement transmis l’information aux commissaires via son canal officiel, demandant une enquête sur la conduite de Verstappen. Cependant, aucune sanction immédiate n’a été annoncée durant la course, ce qui a provoqué l’incompréhension dans le garage de la Scuderia.Cette altercation s’ajoute à une longue série d’incidents entre Charles Leclerc et Max Verstappen, dont la rivalité remonte à leurs jeunes années en karting.
Depuis leur arrivée en Formule 1, les deux pilotes se disputent régulièrement la suprématie, alternant passes d’armes spectaculaires et échanges parfois tendus. Leclerc, connu pour son style agressif mais mesuré, s’efforce souvent de garder son calme dans des situations limites. Cependant, face à Verstappen, il semble que les tensions atteignent toujours un niveau supérieur. Le Néerlandais, réputé pour son pilotage sans concession, n’a jamais hésité à repousser les limites du règlement, quitte à provoquer la colère de ses adversaires.
Lors des saisons précédentes, plusieurs accrochages entre les deux hommes ont déjà alimenté les débats : Silverstone, Autriche, Spa, ou encore Suzuka. Chaque fois, les commissaires ont été contraints d’analyser des manœuvres controversées, souvent aux frontières de la légalité. À Mexico, la situation a de nouveau mis en lumière cette rivalité électrique. Leclerc, conscient que chaque point compte dans la lutte pour le titre, ne pouvait pas laisser passer ce qu’il jugeait être un comportement dangereux et contraire aux règles.
Le Grand Prix du Mexique 2025 s’est déroulé dans des conditions difficiles, la chaleur du circuit et l’altitude extrême de Mexico mettant les pilotes et les moteurs à rude épreuve. Verstappen, auteur d’un départ canon, menait la course dans son style habituel : rapide, agressif et implacable.
Leclerc, en revanche, se battait pour maintenir la pression, espérant profiter d’une stratégie plus efficace. Mais l’incident du double drapeau jaune a marqué un tournant psychologique pour le pilote Ferrari. Malgré sa combativité, il a terminé la course au pied du podium, à la quatrième place, tandis que Verstappen s’imposait pour la neuvième fois de la saison. À l’arrivée, Leclerc a refusé d’envenimer la situation devant les médias, préférant rester diplomate : « Il y a eu un moment où je pense que les règles n’ont pas été suivies à la lettre. Je laisse la FIA en juger. Ce n’est pas à moi de décider, mais j’espère que la sécurité reste la priorité absolue. »
