Le pilote Charles Leclerc dresse un constat sans équivoque sur la situation actuelle de l’écurie Ferrari en Formule 1. Selon ses déclarations, lui et son coéquipier Lewis Hamilton se sentent réduits à l’état de simples « passagers » de la monoplace. Cette métaphore forte illustre leur incapacité à surpasser les limites techniques de la voiture pour retrouver le chemin des positions podium. La Scuderia traverse en effet une phase compliquée, matérialisée par des weekends difficiles lors des Grands Prix de Bakou et de Singapour. Lors de ces deux événements, les prestations de l’équipe ont été bien en deçà des attentes, les deux pilotes échouant à se qualifier ou à terminer la course dans le top cinq.
Les difficultés de performance, déjà palpables à Bakou, se sont aggravées sur le tracé exigeant du Marina Bay Street Circuit à Singapour. Le manque de rythme pur de la Ferrari a été exacerbé par des soucis techniques majeurs, particulièrement au niveau du système de freinage. Charles Leclerc a longuement expliqué les conséquences de ces problèmes sur sa course. Dès le huitième tour, l’intégralité de sa stratégie s’est résumée à une gestion extrême et préventive des freins. Le pilote monégasque a reconnu que si la préservation des freins est une contrainte commune à tous les pilotes sur un circuit aussi technique que Singapour, Ferrari se trouvait clairement « du pire côté ». Cette situation a rendu l’ensemble de l’épreuve extrêmement difficile à gérer. Malgré ces adversités, Leclerc a tout de même terminé la course en sixième position, tandis que Lewis Hamilton a conclu son weekend en huitième place. Ces résultats sont le reflet d’une bataille acharnée contre la machine plutôt que d’une compétition sereine contre les rivaux directs, un sentiment que partage certainement le septuple champion du monde britannique.
