La fin tumultueuse du Grand Prix d’Espagne a donné lieu à un moment de tension entre Charles Leclerc et Max Verstappen. Alors que la Safety Car quittait la piste au 60ème tour, le Monégasque a profité d’une erreur de son rival pour le dépasser. Verstappen, dont la Red Bull a décroché dans le dernier virage, s’est immédiatement retrouvé en difficulté.
Les deux pilotes se sont ensuite livrés à un duel serré dans le premier virage, leurs monoplaces se frôlant légèrement sans gravité. Cet échange agressif a visiblement contrarié le champion du monde en titre, d’autant plus qu’il roulait avec des pneus durs pour les six derniers tours de la course.
Frustré par cette perte de position, Verstappen n’a pas mâché ses mots sur la radio de son équipe. Le Néerlandais a vivement protesté, estimant que Leclerc aurait dû lui rendre la place en raison des circonstances particulières du dépassement. Son irritation était palpable alors qu’il se battait pour conserver sa troisième place.
Leclerc, pour sa part, a fait preuve de compréhension face à cette réaction. « J’aurais probablement été tout aussi véhément si les rôles avaient été inversés », a-t-il admis après la course. Le pilote Ferrari reconnaît que dans cette situation, chaque concurrent fait tout son possible pour défendre sa position.
Charles Leclerc (MON, Scuderia Ferrari); Siegerehrung, Award Ceremony; Drittplatzierter, Bronzemedaille, bronze medal
Interrogé par Motorsport Week et d’autres médias, Leclerc a minimisé l’incident. « Il n’y avait rien de spécial, j’ai simplement dépassé à l’intérieur », a-t-il expliqué avec calme. Le Monégasque comprend parfaitement la frustration de son rival, sachant qu’avec ses pneus durs, Verstappen n’avait que peu de chances de reprendre l’avantage sur la piste.
Cet échange témoigne de l’intensité des rivalités en Formule 1, même entre pilotes qui se respectent mutuellement. Leclerc montre une maturité certaine en reconnaissant qu’il aurait pu réagir de la même manière dans une situation inverse.
L’incident intervient dans les derniers tours d’un Grand Prix déjà riche en rebondissements. La sortie de la Safety Car a redistribué les cartes, créant des opportunités pour certains et des difficultés pour d’autres. Verstappen, visiblement gêné par le choix stratégique de pneus durs, n’a pu contrer efficacement l’attaque de Leclerc.
Malgré sa colère initiale, le Néerlandais a dû se résoudre à terminer derrière le pilote Ferrari. Cet épisode ajoute une nouvelle page à leur rivalité, qui promet de s’intensifier au fil de la saison. Les deux hommes devront désormais tourner la page avant le prochain rendez-vous, gardant peut-être en mémoire cet échange musclé qui a marqué la fin de course en Espagne.
