Ferrari en crise : Leclerc pousse pour un changement radical

Charles Leclerc a dit quand Red Bull retrouverait son avantage en piste

La saison 2024 continue de s’avérer compliquée pour la Scuderia Ferrari. Après le Grand Prix de Miami, l’écart avec McLaren s’est encore creusé, atteignant désormais 152 points au championnat constructeurs. Une situation intenable pour Charles Leclerc, qui a publiquement exigé une réaction immédiate de son équipe.

Le pilote monégasque n’a pas caché sa frustration à l’issue d’une course où il n’a pu faire mieux que septième, à 57 secondes du vainqueur Oscar Piastri. Plus grave encore, les Ferrari se sont fait devancer par la Williams d’Alex Albon, un affront difficile à digester pour la prestigieuse écurie italienne.

Des erreurs stratégiques à répétition

Le Grand Prix de Miami a une nouvelle fois mis en lumière les lacunes de Ferrari en matière de stratégie. L’incident le plus flagrant s’est produit lorsque Lewis Hamilton, équipé de pneus plus tendres lors de son deuxième relais, a rattrapé Leclerc mais s’est vu initialement interdire de le dépasser.

Cette décision controversée a provoqué des tensions radios entre les pilotes et le mur, révélant un malaise grandissant au sein de l’équipe. « Nous devons absolument progresser dans ce domaine », a insisté Leclerc après la course. « Ces erreurs nous coûtent cher et ne peuvent plus continuer. »

Ferrari en crise : Leclerc pousse pour un changement radical

Leclerc sonne l’alarme

Pour la première fois cette saison, Charles Leclerc a adopté un ton particulièrement ferme à l’égard de son équipe. « La frustration atteint son paroxysme », a-t-il reconnu. « Nous savons tous que cette voiture a du potentiel, mais nous ne parvenons pas à l’exploiter correctement. »

Le pilote de 26 ans a clairement appelé à une remise en question générale : « Chaque département doit se demander ce qu’il peut améliorer. Nous n’avons plus le droit à l’erreur si nous voulons revenir dans la course. »

Hamilton, complice malgré lui

Lewis Hamilton, qui terminait huitième juste derrière son coéquipier, a partagé cette frustration. Le septuple champion du monde, qui rejoindra Ferrari en 2025, a pu constater de visu les difficultés de l’écurie qu’il s’apprête à intégrer.

« Nous avons clairement des problèmes à régler », a concédé le Britannique. « Mais je crois au potentiel de cette équipe. Ils ont les ressources et le talent pour rebondir. » Un optimisme que ne partage plus totalement Leclerc, visiblement à bout de patience après cinq courses décevantes.

La course contre la montre est lancée

Avec le Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé dans deux semaines, Ferrari dispose d’un temps limité pour apporter des corrections. L’équipe technique travaille déjà sur une importante mise à jour aérodynamique, mais Leclerc insiste : les progrès doivent aussi venir de l’organisation globale.

« Nous ne pouvons pas nous contenter d’améliorations techniques », a-t-il prévenu. « C’est notre façon de travailler, de prendre des décisions qui doit évoluer. Le temps des excuses est terminé. » Un ultimatum qui montre à quel point la pression monte au sein de la Scuderia.

Charles Leclerc