Ferrari était considérée comme un sérieux prétendant au titre avant le début de la saison 2024. Pourtant, après six Grands Prix, l’écurie italienne n’a récolté que 94 points, se classant à une lointaine quatrième place au championnat constructeurs. Un bilan bien en dessous des espérances, au point que Jolyon Palmer, ancien pilote et analyste F1, les qualifie de « plus grande déception » de cette saison.
En effet, les Ferrari ont accumulé moins de points que certains pilotes individuellement, comme Oscar Piastri, Lando Norris ou Max Verstappen. Malgré quelques moments forts, comme la victoire de Lewis Hamilton lors du sprint en Chine et le podium de Charles Leclerc en Arabie Saoudite, les résultats restent globalement décevants.
Palmer souligne que Ferrari avait conclu la saison 2023 sur une bonne dynamique, laissant espérer une progression cette année. L’arrivée de Lewis Hamilton devait marquer le début d’une ère prometteuse. Pourtant, après un début encourageant en Chine, où Hamilton semblait à l’aise avec la SF-24, les performances se sont dégradées.
« Depuis cette victoire en sprint, Hamilton semble en difficulté avec la voiture », explique Palmer. Selon lui, l’instabilité arrière de la monoplace serait en cause, empêchant le septuple champion du monde de trouver ses marques. Cette inconstance technique pénalise toute l’équipe, qui peine à rivaliser avec Red Bull et McLaren.
Face à ces contre-performances, Fred Vasseur, le directeur de l’écurie, pourrait bientôt « sentir la chaleur », estime Palmer. Les attentes étaient telles que la moindre défaillance est scrutée avec attention. Ferrari doit rapidement rectifier le tir pour espérer revenir dans la course aux podiums.
Si l’équipe dispose indéniablement du potentiel pour briller, elle doit résoudre ses problèmes de stabilité et retrouver une meilleure cohésion. La suite de la saison sera déterminante pour savoir si Ferrari peut inverser la tendance ou si cette année restera comme une opportunité manquée.