Le pilote monégasque Charles Leclerc traverse l’un des moments les plus solides de sa saison. Après une troisième place au Grand Prix des États-Unis à Austin, le pilote Ferrari a confirmé sa belle forme en décrochant la deuxième place au Grand Prix du Mexique. Deux podiums consécutifs qui redonnent espoir aux tifosi et montrent les progrès constants réalisés par la Scuderia sur un plan technique et stratégique. « Nous ne nous attendions pas à réitérer le résultat d’Austin. Tout était parfait à l’époque, mais sur le papier, nous n’avions pas le rythme de Red Bull ou de McLaren. Le podium avait été une surprise, et nous y sommes de retour, et même mieux. C’est fantastique », a déclaré Leclerc, cité par F1Technical.
Derrière cette humilité se cache un véritable soulagement. Après un début de saison marqué par des frustrations, des abandons et des performances en dents de scie, Leclerc retrouve enfin une régularité qui lui manquait depuis longtemps. Ferrari, souvent critiquée pour ses erreurs stratégiques et son manque de rythme en course, semble avoir trouvé un équilibre entre vitesse et fiabilité. Ces deux podiums consécutifs symbolisent bien plus qu’un simple regain de forme. Ils représentent le fruit d’un travail collectif acharné mené par les ingénieurs de Maranello, qui ont su exploiter au maximum le potentiel de la voiture actuelle, tout en préparant déjà l’avenir.
Charles Leclerc, fidèle à son attitude mesurée, a tenu à souligner le rôle de l’équipe dans ces bons résultats. Depuis le début de la saison, Ferrari a multiplié les ajustements techniques pour combler l’écart avec Red Bull et McLaren, aujourd’hui les deux références du plateau. « En termes de performances de la voiture, nous travaillons depuis un certain temps déjà en vue de 2026. Mais grâce à une performance sans faute, nous avons pu décrocher deux podiums d’affilée, et c’est une sensation formidable », a ajouté le Monégasque.
Cette phrase résume parfaitement la philosophie actuelle de Ferrari : bâtir pour l’avenir sans négliger le présent. L’écurie italienne, sous la direction de Frédéric Vasseur, a recentré ses efforts sur la compréhension fine du comportement de la monoplace. Les progrès se voient aussi bien dans la gestion des pneus que dans la stratégie de course, deux domaines où Ferrari avait souvent échoué par le passé.
Lors du Grand Prix du Mexique, Leclerc a su tirer parti de sa position en première ligne pour rester au contact des Red Bull, tout en contenant les attaques des McLaren. Son pilotage précis et constant a permis à Ferrari d’obtenir un résultat inespéré compte tenu du rythme affiché en essais libres. L’autre point marquant réside dans la cohésion retrouvée au sein de l’équipe. Après une période tendue marquée par des frustrations entre les pilotes et les ingénieurs, l’ambiance semble apaisée. Leclerc, en véritable leader, incarne cette nouvelle dynamique.
Il ne se contente plus de pointer les faiblesses du projet, mais participe activement à la construction du futur.Ferrari n’a jamais caché que l’objectif principal de ses ingénieurs est de préparer la grande révolution technique prévue pour 2026, année d’introduction d’une nouvelle réglementation moteur et aérodynamique. Pourtant, les récents résultats montrent que l’équipe italienne n’a pas renoncé à briller avant cette échéance. Leclerc l’a rappelé avec justesse : « Nous travaillons déjà sur la voiture du futur, mais nous voulons aussi maximiser chaque course d’ici là. Ces podiums montrent que nous pouvons rivaliser avec les meilleurs, même sans avoir la voiture la plus rapide. »
L’histoire entre Charles Leclerc et Ferrari est celle d’un lien émotionnel fort, nourri autant par les succès que par les épreuves. Depuis son arrivée en 2019, le Monégasque a porté l’équipe à bout de bras dans des périodes difficiles. Malgré les critiques, il n’a jamais remis en cause son engagement envers le cheval cabré. Les récents podiums renforcent cette relation de confiance. Pour Leclerc, ils représentent non seulement une récompense pour son travail, mais aussi un signal fort envoyé à ses rivaux : Ferrari revient dans la course. « Nous avons encore beaucoup à faire, mais ces résultats prouvent que nous allons dans la bonne direction. Nous devons rester concentrés, continuer à progresser et saisir toutes les opportunités », a-t-il expliqué.
La fin de saison s’annonce palpitante pour la Scuderia, qui vise désormais à sécuriser la deuxième place du championnat constructeurs. Avec un Leclerc en pleine confiance et une équipe retrouvée, Ferrari aborde l’avenir avec ambition. Pour les fans, ces deux podiums consécutifs sont une bouffée d’air frais et un rappel que le rêve rouge n’est jamais éteint. Leclerc, lui, en est convaincu : « Quand Ferrari travaille main dans la main, tout est possible. Et ce n’est que le début. »
