Lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, Charles Leclerc a vécu un moment de frustration intense. Alors qu’il défendait sa 4ᵉ place face à Alex Albon (Williams), le pilote Ferrari a été sanctionné pour avoir forcé son rival à sortir de la piste. Résultat : la FIA a ordonné à Leclerc de laisser repasser Albon, une décision qui a provoqué l’ire du Monégasque.
Sur les ondes radio de son équipe, Leclerc n’a pas caché son incompréhension :
« C’est ça la course maintenant ? Quand il ne peut pas me doubler, je dois le laisser passer ? C’est une putain de blague ! Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? »
Même après la course, lors de son tour de retour aux stands, Leclerc ne comprenait toujours pas la décision des commissaires.
Cette sanction a eu des conséquences directes sur le classement final :
Perte de la 4ᵉ place au profit d’Albon
Dépassé par Lewis Hamilton (qui avait des pneus neufs après le Safety Car)
6ᵉ place finale au lieu d’un possible podium
Un résultat décevant pour Ferrari, qui espérait mieux sur ce circuit favorable à la SF-24.
Selon le règlement F1, un pilote doit laisser de l’espace à son adversaire lors d’un dépassement. Les commissaires ont estimé que Leclerc avait poussé Albon hors de la piste en défendant sa position, justifiant ainsi la pénalité.
Cependant, cette interprétation divise les experts : certains estiment que la décision est trop sévère, tandis que d’autres la jugent nécessaire pour garantir l’équité sportive.
Cet incident montre que :
Les règles de la FIA restent strictes sur les dépassements
Ferrari doit mieux gérer ses stratégies (notamment lors des Safety Car)
Leclerc doit canaliser sa frustration pour éviter les erreurs
Prochain rendez-vous : Monaco, où Leclerc rêve enfin de victoire devant son public.