Charles Leclerc a eu l’opportunité de tester une version préliminaire de la future Ferrari 2026 sur le simulateur de l’équipe à Maranello. Les premières impressions du pilote monégasque ne sont pas des plus optimistes. Alors que la Formule 1 s’apprête à introduire un tout nouveau règlement technique en 2026, Leclerc a exprimé ses réserves quant au comportement de la voiture.
« Disons que ce n’est pas la voiture de course la plus agréable que j’ai pilotée jusqu’à présent », a déclaré Leclerc aux médias, dont Crash.net, lors du Grand Prix d’Autriche. « Nous sommes encore dans une phase où le projet est relativement nouveau. Mon espoir repose sur le fait qu’il va évoluer dans les prochains mois, mais je pense que ce n’est un secret pour personne : ces nouvelles réglementations risquent d’être bien moins plaisantes pour les pilotes. »
La saison 2026 marquera un tournant dans l’histoire de la Formule 1 avec une refonte complète des règlements techniques. Les voitures bénéficieront de nouveaux châssis et de nouvelles motorisations, avec une nette séparation entre la puissance électrique et la combustion interne.
Parmi les principales évolutions, la gestion de l’énergie deviendra un enjeu crucial. Les pilotes pourraient être contraints de lever le pied dans les lignes droites pour préserver leur batterie. Par ailleurs, les niveaux d’appui aérodynamique devraient diminuer, réduisant ainsi l’adhérence des monoplaces.
Si Leclerc reconnaît que le projet en est encore à ses balbutiements, il n’en demeure pas moins préoccupé par les premières sensations au volant. « Il y a encore beaucoup de travail à faire », a-t-il ajouté. « J’espère que les ingénieurs parviendront à améliorer le comportement de la voiture, mais pour l’instant, ce n’est clairement pas idéal. »
D’autres pilotes pourraient bientôt partager leurs retours après des tests similaires, mais les déclarations de Leclerc soulèvent d’ores et déjà des questions sur l’équilibre entre performance et pilotage pur dans cette nouvelle ère de la F1.
Avec ces changements radicaux, les équipes devront redoubler d’efforts pour adapter leurs monoplaces. Ferrari, comme ses concurrents, dispose encore de plusieurs mois pour peaufiner sa future voiture, mais les premiers retours laissent entrevoir un défi technique de taille.
Reste à savoir si la FIA prendra en compte les feedbacks des pilotes pour ajuster éventuellement certains aspects du règlement. En attendant, les fans de Formule 1 peuvent s’attendre à une saison 2026 riche en rebondissements.